Intro
Le surfeur prend des milliers de vagues, il est primordial pour celui-ci de savoir les choisir en détectant leur potentiel. Ensuite, il reste à les lire avec justesse pour les exploiter au maximum. La lecture de vague s’apprend au fil du temps et des sessions. Cependant, il est possible d’analyser le spot et ses vagues.
Pourquoi les vagues ouvrent ou ferment?
La forme des vagues s’explique par certains facteurs que les sufeurs doivent être capables de discerner. Ce tableau classe deux types de vague en fonction de deux caractéristiques: la houle et les bancs de sable.
La HOULE LONGUE, au dessus de 13s de période, a tendance avec de mauvais bancs de sable à produire des vagues qui ferment.
Cependant, si les bancs de sables sont bien dessinés avec de grosses baïnes, nous pouvons voir de très très belles vagues.
La HOULE MOYENNE A COURTE (entre 6s et 10s) quant à elle par sa forme hachée, propose des vagues qui ouvrent sur tout type de bancs de sable.
Par contre, ce sera souvent des vagues courtes, de faible puissance avec une zone de déferlement aléatoire.
Exemple: En 2018, une très belle houle longue sur un très beau banc de sable permet à Adrien de faire des tubes!!!
Les différentes parties de la vague
La vague est composée de plusieurs parties:
Le curl: zone où se trouve la puissance de la vague. Le surfeur y fait des manœuvres, s’en sert pour prendre ou reprendre de la vitesse.
Exemple de manoeuvre: tube, layback, 2ème partie du cut back
L’épaule: zone à l’opposée du curl avec peu de puissance. Cependant, on peut y faire des manœuvre.
Exemple de manoeuvre: première partie du cut back.
La trimeline: ligne imaginaire sur laquelle le surfeur peut générer le plus de vitesse. En imaginant que la vague soit découpée en trois parties dans la hauteur, la ligne se trouve au 2/3 en partant du bas de vague.
Exemple de manoeuvre: une prise de vitesse parfaite consiste à slalomer autour de la trimeline.
La lèvre: crête de la vague sur laquelle on s’appuie pour faire des manœuvres. Exemple de manoeuvre: roller, reentry, floater.
Conclusion
Vous connaissez maintenant les vagues, vous savez les lire, les analyser, alors à l’eau !
Enfin encore faut-il avoir le matériel adapté ! Et pour choisir sa planche c’est encore toute une histoire compliquée de shape, d’épaisseur, de tails …
Alors c’est décidé, la semaine prochaine on vous aide à trouver votre planche pour vos futures sessions !